Nous continuons nos guides d’achat pour s’offrir un cabriolet avant le début de l’été. Après les yougtimers et les années 70, nous évoquons aujourd’hui l’âge d’or de l’automobile : les sixties. Une époque où sévissait les meilleurs designers, où les boiseries, les chromes et les matériaux nobles étaient de la partie et où la fiabilité demeure présente. La plupart des voitures de cette époque peuvent tout à fait être utilisées tous les jours, même aujourd’hui. Ainsi, l’équipe de Paris Balade roule dans Paris de façon quotidienne avec des voitures des années 60 ! Place à notre guide pour acheter un cabriolet des sixties.
Alfa Romeo Duetto Spider
Le Duetto c’est d’abord un design intemporelle signé Pininfarina et starifié dans le film Le Lauréat (1967) avec Dustin Hoffman au volant. Présentée en 1966, le Duetto sera produit jusqu’en 1993. Ce sont cependant les premières versions les plus désirables. Equipé d’un 1600 puis d’une 1750 (à partir de 1967), le moteur est le mythique double arbre Alfa. Sonorité et performances sont au rendez-vous. Le 1300 Junior (1968) reste aussi un bon choix. Bonne disponibilité des pièces et fiabilité (sauf pour l’électricité) sont au rendez-vous.
A partir de 28 000 euros.
Mercedes W111 Cabriolet
Majestueux cabriolet Mercedes 4 places à la finition s’approchant des plus belles réalisations d’avant-guerre de la marque à l’Etoile. Boiseries à profusion et matériaux nobles sont bien présents. Produit de 1961 à 1971, on trouve différents moteurs : des 6 cylindres (220 SE, 250 SE, 280 SE, 300 SE) et un 8 cylindres (280 SE 3.5). Evitez la 300 SE et sa suspension pneumatique complexe. La 250 constitue un bon choix, avec des performances similaires aux 280 à prix inférieure. Les prix ne cessant de monter, pour bien acheter un cabriolet des sixties à l’étoile, méfiez-vous des coupés découpés et transformés en faux cabriolet…
A partir de 65 000 euros.
Triumph Herald Cabriolet
Cabriolet, 4 vraies places, des chromes et le charme anglais avec un design Italien signé Michelotti. Sympathique programme, pourtant les prix ne décollent pas. Sa carrosserie à éléments interchangeables est effectivement beaucoup plus astucieuse qu’esthétique. Optez pour la version 12/50, et son 1200 de 51 chevaux (130 km/h). Haut de gamme, elle offrait les freins à disque à l’avant et une meilleure finition. A noter également l’excellent accessibilité du moteur, puisque le capot, d’une seule pièce, englobe les ailes avant. Mécanique rustique mais facile à entretenir.
A partir de 8 500 euros.
Lancia Flavia Cabriolet
Première traction avant Italienne, la Flavia est extrêmement moderne à sa sortie en 1960. 4 freins à disque et moteur à plat (1500 puis 1800), entièrement en alliage léger, sont au programme. Le cabriolet n’est présenté qu’en 1964 et sort des ateliers de la carrosserie Vignale (dessiné par Michelotti). Le 1800 de 92 chevaux offre des performances suffisantes (170 km/h) et comme tous les Boxer, une souplesse à tous les régimes. Evitez les versions à injection, onéreuse à l’entretien, et privilégiez une voiture complète, la disponibilité des pièces de carrosserie et d’intérieur étant plus qu’aléatoire.
A partir de 22 000 euros.
Renault Floride / Caravelle
Dérivée de la Renault Dauphine, dont elle partage le moteur arrière, la Renault Floride est présentée en 1958. Dessinée par Pietro Frua, elle était intiallement principalement destinée au marché américain. L’échec de la Dauphine outre atlantique, en fera cependant un modèle domestique, notamment vantée par Brigitte Bardot dans les publcités de l’époque… Produite à plus de 110 000 exemplaires jusqu’en 1968, privilégiez plutôt les versions d’après 1962 équipées du Cléon-Fonte de la Renault 8 et idéalement la Caravelle 1100S et son carburateur double corps Webber (145 km/h).
A partir de 16 000 euros
Ford Mustang
Est-il besoin de présenter la Mustang ? Lancée en 1964 par Lee Iacocca, vice-président de Ford, sur une base de populaire Ford Falcon, elle devient rapidement un véritable phénomène de société. Vendue à prix d’ami à l’époque et ciblant la clientèle jeune, elle n’en reste pas moins une voiture haut de gamme pour les standards européens de l’époque. Les versions 8 cylindres sont les plus désirables : plus chères mais aussi beaucoup plus agréable que les anémiques 6 cylindres et avec une meilleure fiabilité. Bonne nouvelle, la Mustang rouille peu pour une voiture des sixties, et un des points à surveiller et de vérifier le bon fonctionnement de tous les équipements électriques. Pour bien acheter un cabriolet des sixties tel que la Mustang, n’hésitez pas à vous tourner vers les nombreux importateurs, en effet, le choix sur le marché américain est pléthorique.
A partir de 24 000 euros.
Fiat 1500 Cabriolet
Lancée en 1959 avec un petit 1200, cet adorable cabriolet devient 1500 en 1961, bénéficiant au passage de freins à disque à l’avant et d’un compte-tours. Le moteur est le même que celui de la berline, mais avec une boite à 5 vitesses, à partir de 1965 (rare dans les sixties). Développant 83 chevaux (160 km/h), il offre une nervosité bien Italienne. C’est à Pininfarina que l’on doit le dessin de la carrosserie. Evitez les versions OSCA (1600) plus performantes mais aux pièces introuvables.
A partir de 15 500 euros.
Pour bien acheter un cabriolet des sixties, jetez un coup d’œil à nos conseils pour trouver une voiture de collection. Et si vous voulez un avant-gout du voyage à bord d’une voiture des sixties, embarquer pour une de nos balades guidées dans Paris !