Après les guides Paris Balade de breaks des années 60, 70 et 80, nous terminons notre sélection par un guide consacré aux break des années 90. Des voitures fiables, facilement utilisables dans la circulation actuelle et bénéficiant du confort d’une voiture moderne sont au programme.
Alfa Romeo 156 Sportwagon
C’est en 2000 qu’est présentée la version break de la 156, dénommée Sportwagon. Il s’agit sans conteste d’un des plus beaux break des années 90, même si le côté pratique est contestable du fait d’une ligne sportive. Le coffre est même plus petit que celui de la berline ! Les moteurs Twin Spark méritent leur réputation de cœur sportif et même les Diesel JTD se révèlent agréable et fiables. La version Crosswagon à la garde au sol rehausée et aux 4 roues motrices est aussi un excellent choix.
A partir de 2 000 euros
Lancia Kappa Break
La Kappa est l’avant dernière routière produite par la marque de Turin. Lancée en 1994 et produite à 117 216 exemplaires jusqu’en 2001, elle connut une déclinaison Station Wagon. Cette dernière est dessinée par Pininfarina et assemblée dans les ateliers du carrossier. Son coffre à double fond la rend pratique et les moteurs sont agréables en particulier la 2.0 16v turbo (205 chevaux) ou le V6 Alfa Busso (204 chevaux). Attention à la disponibilité des pièces déjà problématique sur ce break des années 90.
A partir de 2 000 euros
Lada 111 Break
Lancée en 1995 sur le marché Russe, la 111 arrive en Europe en 1998. Souffrant d’un équipement pauvre (la direction assistée n’arrive en série qu’en 2004), elle sera peu vendue malgré un tarif très compétitif. Equipé d’un 1,5 litres (79 chevaux en 8 soupapes ou 94 chevaux en 16 soupapes), elle tranche malgré tout avec les berlines propulsion de la marque Russe. La finition n’est pas extraordinaire mais la fiabilité est correcte. On peut les acheter pour le prix d’un smartphone !
A partir de 500 euros
Citroen XM Break
Présenté au salon de Francfort 1991, soit 2 ans après la berline, le Break XM est l’un des plus volumineux du marché (4,96m de longueur). Sa suspension oléo-pneumatique lui permet aussi de garder une hauteur constante quelle que soit sa charge. Les phases 2, mieux finies et plus fiables sont à privilégier en optant pour l’excellent V6 ES de 194 chevaux ayant avantageusement remplacé le PRV en fin de carrière et peu économique.
A partir de 1 000 euros
Mercedes Classe C Break (W202)
C’est la première petite Mercedes à être proposée en break, jusqu’à la cette carrosserie était réservée aux classe E. Lancée en 1996, trois ans après la berline, cette génération de classe C présente une excellente finition et de très bon moteur essence à compresseur. Les coloris disponibles à l’intérieur sont variés et les boiseries encore bien présentes sur les version Elégance. Optez pour une 200 Kompressor ou une C280 en 6 cylindres. Excellente disponibilité des pièces.
A partir de 2 500 euros
Rover 75 Break
Un tableau de bord aux boiseries abondantes et de magnifiques cuirs, la dernière Rover a tout d’une Jaguar. Lancée en 1999, la berline se voit complétée d’une version break appelée Tourer en 2001. Les moteurs essence sont de conception anglaise, alors que le Diesel est issue de Bmw. Le géant de Munich ayant racheté Rover. L’original hayon de la 75 offre une ouverture en deux partie, en effet il est possible d’ouvrir la vitre arrière uniquement ou le hayon dans sa globalité. Attention aux pièces, la marque n’existant plus aujourd’hui.
A partir de 2 500 euros