Après note guide d’achat de break des années 60, nous passons aujourd’hui à la décennie suivant pour vous faire découvrir quelques classiques et d’autres modèles plus confidentiels. L’objectif étant toujours de pouvoir rouler décalé et pratique. Bonne lecture de notre guide d’achat de break des années 70.
Mercedes W123 Break
La Mercedes la plus fiable jamais fabriquée s’est aussi déclinée en version break. Une ligne élégante (bien plus que les E break suivantes), une finition au top et de nombreux coloris intérieur et matières (tissu, skai-taissu, cuir, velours) sont au programme. Optez plutôt pour une 280 TE et son agréable 6 cylindres double arbre. Attention à la corrosion et privilégiez un modèle bien conservé en n’hésitant pas à la payer au-dessus de la côte, la restauration peux vite vous ruiner…
Cote LVA : A partir de 6 000 euros
Alfa Romeo Alfasud Giardinetta
Première traction avant d’Alfa Romeo, l’Alfasud doit son nom à son usine située dans le sud de l’Italie à Promigliano d’Arco près de Naples. Dessinée par Giugiaro et équipée de moteur à plat Boxer allant de 1.2 à 1.7 litres est lancée en 1972. C’est en 1975 que la version break 3 portes est introduite. Elle bénéficie du moteur plus coupleux des versions L et d’une boite 5 vitesses. A partir de 1977 elle reçoit le 1 286 cm3 de 68 chevaux. A cause de son style « original », le modèle ne connut pas un grand succès, d’où la difficulté d’en trouver une aujourd’hui.
Cote LVA : 5 000 euros
Peugeot 304 Break
Un classique fiable et facile à vivre. Lancée en 1971, la 304 break reprend le moteur de la berline (1.3 litres, 65 chevaux, 150 km/h) ainsi qu’un équipement plus riche que sa petite sœur 204. La banquette arrière rabattable permet de profiter d’un excellent volume de chargement de 1,5m3. A partir de 1976, un Diesel sera aussi disponible (GLD) tout comme le petit 1.1 litres de la 2054 (59 chevaux). Produite jusqu’en 1980, elle sera, en fin de carrière, éclipsée par la 305 Break sortie en 1977.
Cote LVA : 2 300 euros
Lada 2102
Un robuste break Soviétique paré pour circuler sur les chemins boueux grâce à son excellente garde au sol. Coté fiabilité, malgré les mauvaises langues, si la mécanique est bien entretenue, elle ne posera guère de problèmes. La finition (basée sur la Fiat 124) est tout à fait correcte. La disponibilité des pièces mécaniques est encore très bonne et l’entretien est peu onéreux. Malheureusement, surtout en break, en trouver une relève du miracle. Tournez-vous vers l’Est !
Cote LVA : 2 000 euros
Renault 12 Break
Voiture la plus vendue en France en 1973, la R12 est présentée en 1969. Traction avant moderne, la gamme est complétée d’une version break au salon de Paris 1970. Les versions L et TL correspondent aux deux niveaux de finition. En 1974 une version TS équipée d’un carburateur double corps enrichit la gamme. Le break restera en production jusqu’en 1980. Bonne fiabilité, mais corrosion endémique. Un break des années 70 à s’offrir sans se ruiner.
Cote LVA : A partir de 2 000 euros
Bmw 2002 Touring
Mi-break mi-coupé, cette élégante Bmw est lancée en avril 1971 sous l’appellation Touring. Elle constitue le haute de gamme de la série 02 ayant relancé la marque Bavaroise au milieu des années 60. Développant 100 chevaux, c’est certainement le break le plus sportif de notre sélection. Bonne disponibilité de pièces, mais attention aux pris de plus en plus onéreux.
Cote LVA : 23 000 euros