Aujourd’hui la mode pour les familles nombreuses est aux monospaces et aux SUV. Pourtant jusqu’au début des années 1990, ce sont les breaks qui étaient en charge de transporter enfants et parents. L’équipe de Paris Balade vous propose donc un guide d’achat de break des années 60. Bonne lecture !
Peugeot 404 Familiale
Une mécanique solide et éprouvée associée à un confort de suspensions bien meilleure à ce que peuvent offrir nombres de citadines actuelles, voilà ce qu’offre la Peugeot 404 Familiale. Elle bénéficie également de 3 rangées de sièges et donc de 7 places. Vérifier bien la corrosion et éviter les versions à système de freinage à Hydrovac source de problèmes et aux pièces onéreuses. Les performances et le couple du moteur permettent de s’insérer sans problème dans la circulation actuelle.
Cote LVA : A partir de 4 500 euros.
Mercedes W110 et W111 Universal
Cette version n’était pas disponible dans le catalogue Mercedes mais réalisée par la société Belge IMA de Malines avec l’accord de la marque à l’Etoile. Basé sur les berlines 190 et 190D, le break est présenté au salon de Bruxelles 1965. En 1966, la gamme est complétée par une version six cylindres 230S. Les taxes entacheront la carrière de ce break qui coutait ainsi 40% de plus que la berline en Allemagne (contre +20% en Belgique). Très rares aujourd’hui, elles sont à coup sûr un excellent moyen de profiter la fiabilité de la marque à l’étoile en y alliant le coté pratique.
Cote LVA : A partir de 12 000 euros.
Volvo Amazon Break
Le constructeur Suédois a toujours eu la préférence des brocanteurs aimant les véhicules solides et confortables. Dérivant de la berline Amazon lancée en 1957, le break est d’inspiration Américaine avec notamment un pratique hayon en deux parties. Il fut très apprécié en Belgique et en Hollande atteignant une production totale de 73 000 exemplaires. Ses moteurs 4 cylindres sont connus pour leur endurance (75 puis 85 chevaux à partir de 1966). Difficile à trouver en France cependant.
Cote LVA : A partir de 8 500 euros
Fiat 500 Giardiniera
Produite à 327 000 exemplaires entre 1960 et 1977, ce dérivé break de la Fiat 500 fût réalisé par l’ingénieur Dante Giacosa qui conçut un moteur à plat arrière situé sous le plancher pour s’adapter à l’ajout d’une carrosserie break. Développant 17,5 chevaux (95 km/h), les performances restaient modestes mais freins et suspensions était renforcées par rapport à la 500 de base. La banquette arrière était également rabattable permettant un bon volume de chargement pour seulement 3,18m de longueur. Excellente disponibilité de pièces, mais attention à la corrosion.
Cote LVA : A partir de 15 000 euros.
Simca Vedette Marly Break
Beaucoup de chrome et une carosserie à l’Américaine tout en évitant les tracas des station wagons US approchant parfois les 6 mètres de long. C’est ce que propose cette Simca, certes, le V8 n’a pas le souffle des meilleurs big block Américaines (2,3 litres, 84 chevaux), mais le cachet est bien là. Le hayon arrière en deux parties ajoute au côté pratique et le luxe propre aux Marly fait son effet. Vendue très chère à l’époque, en trouver une aujourd’hui sera le plus difficile.
Cote LVA : A partir de 16 000 euros.
Wartburg 353 Break Tourist
Un choix original à coup sûr avec cette production d’Allemagne de l’Est. Avec une mécanique trois cylindres deux temps développant 50 chevaux, cette traction avant est présentée en 1966. La carrosserie est plutôt moderne et les prestations routières tout à fait correct. La sécurité est également mise en avant avec des zones déformables et un tableau de bord capitonné en mousser. Le version break, appelée Tourist sort en 1967. Le plus difficile sera d’en trouver une. Regarder du coté de nos voisins Allemand et Belge mais aussi en Europe de l’Est.
Cote LVA : A partir de 1 800 euros.
Ce guide d’achat de break des années 60 vous a donné envie de découvrir l’univers des voitures de collection? Embarquez avec Paris Balade pour une visite guidée de la capitale en voiture vintage.