Une sportive à traction avant, la Renault 12 Gordini
Lancée en 1969, la Renault 12 remplace la R8 par sa traction avant bouleverse les amateurs du tout à l’arrière. Elle sera pourtant la voiture la plus vendue en France en 1973. Paris Balade vous propose de découvrir un essai de la version sportive de la gamme, la Renault 12 Gordini essayée en 1973 par Sport Auto, bonne lecture !
L’essai
Sa couleur bleu de France et ses bandes blanches la destinaient à remplacer sinon dans le cœur, tout au moins dans l’esprit des jeunes sportifs, la légendaire Renault 8 Gordini. Malgré la Coupé, malgré quelques amateurs inconditionnels, la Renault 12 Gordini n’a pu assumer cette vocation. A son passif, une carrosserie volumineuse, un habitacle spartiate, une finition grande série, une architecture de traction avant qui lui procure un comportement sans finesse, des commandes et une direction dures. A son actif, un moteur brillant : le traditionnel 4 cylindres en ligne de 1565 cc, alimenté par deux Webber double-corps horizontaux, développant 115 cv DIN à 6 250 t/m et un couple maxi de 14,3 mkg à 4 500 t/m. Malgré le poids de la voiture (980 kg en version Coupe), ça pousse fort, du côté des pneus, ça « cire » beaucoup aussi. A l’actif également de cette voiture mal-aimée, un freinage puissant, une instrumentation tout à fait complète, une grande autonomie, des commandes bien disposées, une boîte à cinq rapports. Finalement une berline aux performances élevées, efficace sur la route, qui, bien conduite, est sûre et transporte sans effort pour un long voyage, quatre personnes et leurs bagages.
Qualités :
- Moteur brillant et puissant
- Performances intéressantes
- Instrumentation complète
- Freinage puissant
- Habitabilité et autonomie remarquables
Défauts :
- Direction sujette à réactions
- Boîte de vitesse imprécise
- Confort spartiate
- Finition à revoir
- Comportement sans finesse