1910 – Qui aurait cru une telle crue de la seine ?
Remontons le temps avec Paris Balade jusqu’en 1910. Nous sommes en janvier lorsque survint la grande crue de la Seine et de ses affluents. Elle fut la troisième crue importante depuis celle du 27 février 1658 lorsque la Seine est montée à plus de 8 mètres, et celle du 26 décembre 1740. L’événement fit la une des journaux et démontra l’impuissance de l’homme face à la nature déchaînée.
[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]
Comment est-on arrivé à cette catastrophe naturelle ? A un été 1909 particulièrement pluvieux succède un hiver à fortes précipitations de pluie et de neige qui saturent d’eau les terres et causent une forte montée de la Seine. De nouvelles pluies diluviennes s’abattent sur la France à partir du 18 janvier 1910 en déclenchant alors les crues du fleuve et de ses affluents.
[/fusion_builder_column][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]
A Paris, les eaux montent en une dizaine de jours. Jaillissant des chaussées, le flot couvre les quartiers du centre parisien. La moitié de la ville est inondée. On traverse le boulevard Haussmann en barque. Le sol des Galeries Lafayette plonge dans un mètre d’eau. Le zouave du pont d’Alma a de l’eau jusqu’aux épaules. Les députés se rendent à l’Assemblée nationale en barque. La circulation sur les Champs-Elysées est totalement absente. L’Elysée, envahi par les eaux, est privé de lumière. Les Halles sont inondées. L’esplanade des Invalides est impraticable. Plusieurs ponts sont fermés et la communication devient difficile entre les deux rives. Le trafic routier est fortement perturbé ; si les voitures hippomobiles se déplacent malgré l’eau, les automobiles sont immobilisées dans les rues inondées. Des passerelles sont installées pour permettre la circulation piétonne. Des habitants se déplacent en canot ou en radeau. Le traitement des ordures n’est plus être assuré et les parisiens s’en débarrassent en les jetant dans la Seine.
[/fusion_builder_column][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]
La Seine atteint son maximum, 8,62 mètres sur l’échelle hydrométrique du pont d’Austerlitz, le 28 janvier. L’eau baisse, enfin, le 30 janvier, après 11 jours de crue. La décrue demande 35 jours. A Paris, 20 000 immeubles sont inondés et 200 000 parisiens sinistrés. En banlieue, plus de 30 000 maisons sont sinistrées. De nombreuses cartes postales immortalisent l’inondation du siècle.
Depuis 1910, plusieurs crues de la Seine se sont produites : 1924 (7,32 mètres), 1945, 1955, 1978, 1982 (6,16 mètres), 1988, 1995, 2000, 2001, 2003 (4,13 mètres). Viendra-t-il le jour lorsque le record de 1910 (8,62 mètres) sera battu ?[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]