La première traction avant de Renault…
Populaire Française la plus célèbre avec la Citroën 2CV, la Renault 4 fut aussi la première traction avant de Renault. Produite à plus de 8 millions d’exemplaires entre 1961 et 1992, elle est aujourd’hui la deuxième voiture Française la plus vendue derrière la Peugeot 206 (eh oui, la 2CV n’a été produite « qu’à » 5 millions d’exemplaires).
Paris Balade vous propose de découvrir un essai de la mythique Renault 4 datant de 1974 et réalisée par l’Action Automobile.
L’essai de la Renault 4
Elle fêtera l’an prochain son quinzième anniversaire et son succès ne se ralentit pas. Lancée comme la rivale de la 2CV, voiture économique à tout faire, elle offre en plus les avantages du compromis break-berline et il faut bien saluer le discernement de la Régie pour avoir lancé un tel modèle en 1960.
Finition et équipement :
La Renault 4 ne prétend pas être un modèle du genre. La sobriété est de mise mais l’austérité est exclue. L’équipement est réduit au strict minimum mais l’essentiel y est, et correctement disposé. Glaces AR fixes, banquette à l’AV.
Confort :
Il est bon, pour autant que les sièges et la suspension soient concernés, mais le niveau sonore est assez élevé, surtout si l’on pousse assez haut les intermédiaires. Beaucoup de résonances de roulement et de carrosserie sur mauvais revêtement. Accès moyen aux places arrière malgré les quatre portes.
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Habitabilité :
121 cm de largeur aux coudes à l’avant et à l’arrière, cela est suffisant mais les glissières de sièges avant sont un peu courtes et l’espace pour les jambes des passagers arrière est limité.
Coffre :
Accessible par un hayon, extensible à volonté puisqu’on peut retirer la banquette arrière, il n’est pas séparé de l’habitacle et dans sa conformation la plus réduite, il mesure 101 cm de large, 52 cm de profondeur et 47 cm de haut. Son revêtement est inexistant. Roue de secours sous le capot moteur.
Moteur :
Il faut naturellement le solliciter, surtout à pleine charge, et son silence est relatif. Etant donné sa cylindrée, il se révèle assez souple mais la consommation n’est pas spectaculairement basse.
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Transmission :
La pédale d’embrayage est un peu trop molle mais la boite donne entière satisfaction. La commande, au tableau de bord, est douce, facile à manœuvrer et précise ; l’étagement des rapports judicieux et la synchronisation sans faille.
Direction :
Il faut 3,75 tours de volant pour braquer d’une butée à l’autre. La jante de ce volant est un peu fine mais la direction est légère, le rappel est en ligne satisfaisant, la précision correcte, les réactions pratiquement absentes. Toutefois, cette direction requiert des mouvements assez amples.
Tenue de route :
La R4 est incontestablement sousvireuse et prend un roulis prononcé en virage. Etant donné la puissance modeste du moteur, l’impression de sécurité est toujours très grande, la voiture facile et légère à conduire, mais le pouvoir directeur s’altère un peu à forte charge.
Freins :
Les quatre tambours s’acquittent parfaitement de leur tâche et n’exigent qu’un effort modéré sur la pédale. Naturellement, si l’on abuse des freins lorsque la charge est élevée, on en arrive à constater un certain fading.
Conclusion :
La 4L est l’une des très rares voitures affichées à moins de 10 000F. Malgré son pare-brise plat, elle n’accuse pas encore le poids des années et représente toujours un stade de motorisation logique et raisonnable. L’économie d’emploi, la facilité d’entretien et la faible dépréciation de ce modèle recherché à l’occasion, jointes aux services qu’il peut rendre, font de la Renault 4L un placement sûr.
POUR :
- Budget économique
- Confort
- Conduite légère
- Fiabilité
CONTRE :
- Banquette AV.
- Position accélérateur
- Glaces AR. Fixes
- Phares médiocres
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