Une petite citadine, la Renault 5 Five
Lancée en 1984, la deuxième génération de Renault 5 (Supercinq) sera produite jusqu’en 1996 à près de 3,5 millions d’exemplaires. Paris Balade vous propose un essai de la version bas de gamme, la Renault 5 Five, réalisé en 1989 par l’Auto-Journal. Bonne lecture !
L’essai
Avec son anglomanie latente pour la terminologie, Renault a baptisé « Five » sa 5 de base. A l’origine il s’agissait d’une série spéciale mais, devant le succès qu’elle remporte, sa vie se trouve prolongée logiquement. Sa présentation n’a rien de luxueuse mais sa carrosserie – 3 ou 5 portes – s’offre un peu de fantaisie grâce à un liseré vert et rouge qui court le long des flancs. Ce n’est pas grand-chose mais cela donne un petit coup de jeune à cette voiture par ailleurs traitée avec un maximum de sobriété. Sobre, elle l’est aussi pour la consommation puisque lors d’un récent comparatif rassemblant huit modèles économiques à moins de 50 000 F, la Five a obtenu le meilleur résultat avec 7,2 litres à cadence élevée. En matière de performances, elle se classe aussi dans le peloton de tête avec une vitesse maxi de 144 km/h. Ses accélérations sont aussi relativement satisfaisantes.
Pourtant la mécanique de la petite Renault 5 Five n’a rien de révolutionnaire, tant s’en faut. Elle joue au contraire à fond la carte de la fiabilité avec le bon vieux moteur 1 108 cm3 véritable bonne à tout faire de la Régie, depuis de longues années. Sa puissance est limitée à 47ch soit tout de même un peu plus que ses grandes rivales 205 XE, Uno 45 ou AX 10, avec plus de cylindrée, il est vrai. La boite est à 4 rapports seulement, correctement étagés, et les pneus sont des 145 série 70. Pas de critique particulière concernant le comportement routier sans histoires, ni sur la direction ou le freinage mais une remarque sur le maniement de la commande de boite de vitesses dont les verrouillages sont un peu fermes.
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A l’intérieur, les sièges dont les coloris sont choisis avec soin maintiennent bien le corps et participent au confort qui est sans conteste le point fort de cette voiture. Le volant très simple et la planche de bord pas bien gaie viennent de l’utilitaire Express. Le conducteur n’a guère comme instrumentations que le compteur kilométrique et la jauge à essence. Pas de partiel, et l’essuie-glace arrière est en option. En revanche, coffre à bagages est recouvert de moquette et comme toutes les Renault, elle reçoit, pour le millésime 90, le pack sécurité : repose-tête aux places avant, rétroviseur extérieur à droite et feu arrière de brouillard. En résumé, la Renault 5 Five reste un bon modèle de début, sans attrait particulier, hormis le confort, mais sans défauts rédhibitoires.
Pour en savoir plus sur ce youngtimer le site des passionnés de la R5.[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]